© Arnold Bugnet /// 2016
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Ce que l'oreille voit.
J’écrase le monde, de plus en plus près, de plus en plus flou, avec la lentille de mon téléphone portable, jusqu’à ce que les images, pourtant légères comme une plume, s’écroulent sous le poids de leur prolifération quotidienne, jusqu’à ce que la mémoire pleine me demande de supprimer des éléments. Ces images de solitaire, décousues, ni film, ni vidéo, ne sont jamais plus lourdes que les quelques pixels de ce vieux téléphone fatigué.